Vers une meilleure prise en charge : réflexions du 12ème congrès sur la cancérologie thoracique

Plus de 150 spécialistes, incluant des cancérologues, des pneumologues, des chirurgiens thoraciques, des radiologues, des anatomo-pathologistes et des médecins nucléaires, ont participé à cet événement incontournable, venant de différentes régions du royaume.

Le 12ème congrès annuel du Groupe d’Étude et de Recherche en Cancérologie Thoracique, tenu le 24 février 2024 à Marrakech, a été un événement d’une importance capitale dans le domaine de la cancérologie thoracique, réunissant un panel d’experts de renommée nationale et internationale.

Plus de 150 spécialistes, incluant des cancérologues, des pneumologues, des chirurgiens thoraciques, des radiologues, des anatomo-pathologistes et des médecins nucléaires, ont participé à cet événement incontournable, venant de différentes régions du royaume.

Le congrès a été l’occasion de discuter des avancées diagnostiques et thérapeutiques en cancérologie thoracique pour l’année 2024, mettant en lumière les recommandations et pratiques des analyses moléculaires des cancers bronchiques. De plus, l’importance de l’écho-endoscopie bronchique dans le diagnostic du cancer bronchique et les nouveautés dans la prise en charge du mésothéliome ont été abordées.

Le Professeur A. Tahri, éminent spécialiste en oncologie radiothérapie et président du congrès, a souligné l’importance de cet événement dans la lutte contre les cancers thoraciques : “ce congrès marque une étape importante dans la lutte contre les cancers thoraciques. […] Nous sommes déterminés à poursuivre nos efforts pour améliorer la survie globale et la survie sans progression de tous les patients affectés par ces maladies”.

Le Docteur A. Mohammadi, président du Groupe d’Étude et de Recherche en Cancérologie Thoracique et co-président du congrès, a également mis en avant le rôle crucial des pneumologues dans la prise en charge du cancer du poumon : “le pneumologue est un acteur principal dans la prise en charge du cancer du poumon, depuis le diagnostic jusqu’à l’accompagnement du patient pendant le traitement”.

Un point particulier a été mis sur le dépistage du cancer bronchique, soulignant l’urgence d’une approche proactive dans ce domaine. Le dépistage s’adresse aux patients âgés de 50 à 74 ans ayant fumé pendant au moins 20 ans de manière continue ou discontinue, et est réalisé par une tomodensitométrie thoracique à faible dose pour améliorer la détection précoce et la prise en charge du cancer du poumon.

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