L’Aureomycine 1%, médicament bien connu des Marocains sous le nom de “pommade jaune” fait l’objet d’un retrait préventif sur décision des autorités sanitaires. Trois lots sont concernés.
Dans un communiqué adressé aux professionnels du secteur, l’Agence Marocaine du Médicaments et des Produits de Santé (AMMPS), relevant du Ministère de la Santé et de la Protection Sociale (MSPS) a ordonné le retrait ciblé de trois séries de la crème Aureomycine 1 %, plus connue dans les foyers marocains sous le nom de “البومادا الصفرا” (pommade jaune).
Ce retrait ne concerne ni l’ensemble du produit, ni tous les lots, mais seulement une partie limitée du stock, pour raisons techniques liées à la qualité. Aucun risque sanitaire immédiat n’a été signalé.
Vérifiez vos tubes : trois numéros en cause
Les références à surveiller sont claires. Il s’agit des lots numérotés :
- 22043
- 22046
- 1001
Ces produits doivent être retirés des rayons et des établissements médicaux, qu’il s’agisse de pharmacies, de distributeurs ou de structures de soins privées.
Si vous possédez un tube de cette pommade, il est conseillé de regarder attentivement le numéro de lot, indiqué sur l’emballage ou directement sur le tube. Si celui-ci correspond à l’une des séries citées, il est préférable de le rapporter à la pharmacie pour vérification ou remplacement.
Un geste de précaution, pas d’alerte
Du côté des autorités, on insiste : il ne s’agit pas d’un rappel général, encore moins d’un danger pour la santé publique. La démarche s’inscrit dans une politique de contrôle qualité habituelle, comme cela se fait dans de nombreux pays.
Les autres lots du produit restent disponibles à la vente et peuvent être utilisés sans crainte.
Un produit ancré dans les habitudes marocaines
La crème Aureomycine fait partie des médicaments les plus répandus au Maroc. Utilisée depuis des années pour traiter les blessures superficielles, infections cutanées et irritations, elle est présente dans de nombreuses armoires à pharmacie familiales. C’est justement cette popularité qui explique la réaction rapide des autorités face à la détection d’un doute sur certaines séries.
Surveillance renforcée et rôle des professionnels
La Direction des Médicaments invite également les pharmaciens et les médecins à vérifier leurs stocks, et à informer les patients si nécessaire. C’est l’une des étapes clés dans la chaîne de vigilance pharmaceutique, où chacun a un rôle à jouer.
En cas de doute, mieux vaut poser la question à un professionnel que de garder le produit chez soi.