Le National Health Service (NHS), le système de santé public du Royaume-Uni, vient d’introduire une version injectable sous-cutanée du « nivolumab », un traitement d’immunothérapie utilisé pour soigner plusieurs types de tumeurs.
Ce changement permet de réduire considérablement le temps d’administration : quelques minutes suffisent, là où une perfusion prenait jusqu’à une heure. C’est une nouvelle étape vient d’être franchie dans la lutte contre le cancer !
La nouvelle méthode, approuvée par l’agence de régulation britannique MHRA, concerne 15 formes de cancer, notamment ceux de la peau, de la vessie ou de l’œsophage. Environ 1.200 patients devraient en bénéficier chaque mois. À cela s’ajoute un gain de temps important pour les équipes médicales, qui peuvent réorganiser leurs ressources plus efficacement.
Le professeur Peter Johnson, responsable national du programme cancer au sein du NHS, s’est exprimé à ce sujet : « l’immunothérapie a déjà marqué une avancée majeure pour de nombreux patients. La proposer sous forme d’injection rapide rend le traitement plus accessible. Ce changement devrait libérer un nombre important d’heures médicales chaque année, ce qui permettra de soigner davantage de personnes tout en allégeant la pression sur les structures hospitalières. C’est une nouvelle étape dans notre volonté de proposer aux patients les options thérapeutiques les plus avancées ».
Les patients concernés sont nombreux à préférer ce mode d’administration, jugé moins contraignant. Il s’agit aussi d’une solution particulièrement adaptée dans un contexte de forte demande en oncologie.
Le médicament, fabriqué par Bristol Myers Squibb, sera proposé sans coût additionnel pour le NHS, à la suite d’un accord négocié. Ce type d’initiative témoigne d’un effort pour concilier innovation médicale, confort des patients et maîtrise des ressources.
Une telle approche pourrait inspirer d’autres systèmes de santé confrontés aux mêmes enjeux : gain de temps, optimisation des soins et amélioration de l’expérience des patients.