La Société Marocaine de Chirurgie Robotique (SMCR) donne rendez-vous à la communauté médicale le 20 septembre 2025 à Casablanca pour la deuxième édition de son congrès annuel. Après le succès rencontré lors de la première édition en 2024, l’événement prend de l’ampleur.
Cette année, entre 350 et 400 participants sont attendus, contre environ 250 l’an dernier. Un chiffre en hausse, qui traduit l’intérêt grandissant pour cette discipline en pleine expansion au Maroc. Le nombre d’équipements robotisés déployés dans les établissements de santé du Royaume n’a cessé d’augmenter, contribuant à cet engouement.
Interrogé par enSanté.ma, le Dr Alae Touzani, secrétaire général de la SMCR, précise qu’aucun pays d’honneur ne sera mis à l’honneur, mais que de nombreux experts venus d’Europe, notamment de France, de Belgique et d’Allemagne, participeront aux travaux. « L’une de nos ambitions est de mettre en lumière les compétences marocaines et de valoriser l’expérience des équipes locales, aussi bien sur le plan national qu’international », souligne-t-il.
Un programme décloisonné et multidisciplinaire
L’édition 2025 adoptera un format inédit. Fini le thème unique : chaque spécialité concernée par la chirurgie robotique, urologie, gynécologie, chirurgie digestive, ORL, aura droit à ses propres sessions. Un choix qui vise à répondre aux attentes spécifiques des professionnels tout en encourageant les échanges transversaux entre disciplines.
La SMCR souhaite également renforcer l’approche collaborative entre tous les acteurs du bloc opératoire : chirurgiens, anesthésistes, IBODE, infirmiers et aides-soignants. Pour faciliter l’accès, des tarifs préférentiels seront appliqués aux chirurgiens en formation et aux personnels soignants.
Au-delà des interventions et des démonstrations, la dimension pédagogique reste au cœur de l’événement. « Notre objectif reste fidèle à notre mission fondatrice : former, former et encore former. Ce congrès est avant tout un espace de partage, de transmission et d’enrichissement mutuel. Nous souhaitons accompagner la diffusion des bonnes pratiques en chirurgie robotique dans un esprit de convivialité et de progrès collectif », conclut le Dr Touzani.
