Covid-19 : ce qu’il faut savoir sur le nouveau variant JN.1

Découvert aux États-Unis fin août 2023, le variant JN.1 est en train de provoquer des pics épidémiques dans plusieurs pays, devenant dominant dans certaines régions. Il est décrit comme un sous-variant du BA.2.86 (Pirola) et fait partie de la famille Omicron.

Découvert aux États-Unis fin août 2023, le variant JN.1 est en train de provoquer des pics épidémiques dans plusieurs pays, devenant dominant dans certaines régions. Il est décrit comme un sous-variant du BA.2.86 (Pirola) et fait partie de la famille Omicron.

Actuellement classé par l’OMS comme “variant d’intérêt”, il présente des caractéristiques distinctes en raison de ses multiples mutations, notamment la capacité d’échapper à l’immunité acquise par les anticorps provenant d’infections précédentes à Omicron ou de la vaccination.

Selon le Dr. Tayeb Hamdi, médecin et chercheur, ce variant est plus contagieux mais ne semble pas provoquer une forme plus grave de la maladie. Les symptômes associés à ce variant sont similaires à ceux des autres variants d’Omicron, comprenant fièvre, toux, mal de gorge, fatigue, douleurs musculaires et articulaires, diarrhées, vomissements, et éventuellement une perte du goût ou de l’odorat.

La vaccination protège-t-elle toujours ?

D’après le Dr. Hamdi, la vaccination offre une protection contre les formes graves et les décès malgré l’échappement immunitaire du JN.1. L’immunité acquise grâce à la vaccination ou à une infection antérieure reste un rempart contre les formes graves, soutenue par les anticorps et l’immunité cellulaire. Cependant, la protection contre l’infection elle-même pourrait être réduite.

À quoi s’attendre dans les prochaines semaines au Maroc et ailleurs ?

Le Dr. Hamdi met en garde contre le risque d’une “Tripldémie” avec l’arrivée du JN.1 en début de saison froide, ajoutée aux maladies hivernales habituelles, telles que la grippe saisonnière et les infections à VRS. Bien que la pression sur les hôpitaux soit moins aiguë au Maroc, il souligne l’importance de rester vigilant.

Qui sont les personnes à risque de formes graves ?

Les personnes vulnérables incluent celles de plus de 65 ans, celles atteintes de maladies chroniques, de maladies graves et les femmes enceintes. Cependant, le Dr. Hamdi souligne que même les jeunes en bonne santé devraient se protéger pour éviter le risque du COVID long et protéger les personnes vulnérables dans leur entourage.

Risques pour la vie sociale et économique ?

La vie sociale et économique peut continuer normalement. Cependant, il revient aux personnes vulnérables de se protéger en se vaccinant contre la grippe et le COVID-19, tout en observant les mesures barrières.

Comment se protéger efficacement ?

Le Dr. Hamdi recommande la vaccination pour les personnes vulnérables, l’utilisation de médicaments antiviraux après un test positif, le port du masque dans les endroits surpeuplés, fermés ou mal ventilés, et le respect des mesures barrières classiques. Les jeunes sont encouragés à adopter ces mesures et à rester chez eux en cas d’apparition de symptômes. Aérer régulièrement les pièces de vie et maintenir une bonne hygiène des mains sont également essentiels pour limiter la propagation du virus.

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