Le 17 septembre 2024, la Journée mondiale de la sécurité des patients met l’accent sur un enjeu crucial : “Améliorer le diagnostic pour garantir la sécurité des patients”. Ce thème souligne l’importance d’un diagnostic rapide et précis pour assurer des soins sûrs et efficaces.
Au Maroc, où l’accès à des services de santé de qualité reste inégal, les erreurs de diagnostic représentent un défi majeur. Elles sont souvent dues à des lacunes dans la communication, la surcharge des équipes médicales et un manque d’infrastructures adaptées.
Bien que doté de nombreuses initiatives visant à améliorer son système de santé, le pays fait face à des défis considérables en matière de diagnostic médical. Les erreurs de diagnostic, qu’elles soient dues à une mauvaise interprétation clinique ou à des retards dans les examens, affectent non seulement la qualité des soins, mais aussi la confiance des patients dans le système de santé.
Selon les experts, ces erreurs sont principalement causées par des problèmes systémiques, tels que des infrastructures hospitalières insuffisantes, un manque de coordination entre les professionnels de santé et la surcharge des équipes médicales.
Le ministère de la Santé a entrepris plusieurs réformes pour améliorer la qualité des soins au Maroc, mais des efforts supplémentaires sont nécessaires pour réduire les erreurs de diagnostic. Une approche multidimensionnelle est indispensable, notamment en renforçant la formation continue des professionnels de santé et en améliorant la communication avec les patients.
L’OMS appelle à une participation active des patients tout au long du processus diagnostique, une approche qui pourrait s’avérer essentielle pour réduire les risques au Maroc.
