Au Japon, une équipe de chercheurs de l’Université Keio a franchi une étape importante dans le traitement des lésions de la moelle épinière, en s’appuyant sur les cellules souches iPS.
D’après The Japan Times, quatre patients ont bénéficié d’une greffe de neurones dérivés de ces cellules reprogrammées. Chez deux d’entre eux, une amélioration de la motricité a été observée, une évolution notable face à des traumatismes souvent considérés comme irréversibles.
Le professeur Hideyuki Okano, qui dirige l’étude, a souligné dans les colonnes du journal japonais que cette première intervention « confirme la sécurité du protocole » et constitue « un premier pas vers une nouvelle ère dans le traitement des lésions médullaires ». S’il se félicite des résultats, il rappelle que la prudence reste de mise, les prochaines phases de recherche devant permettre d’évaluer les effets à plus long terme et d’en garantir la fiabilité.
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique nationale où le Japon mise depuis plusieurs années sur les thérapies cellulaires pour répondre à des pathologies complexes. Si cette piste se confirme, elle pourrait offrir un nouvel horizon aux personnes atteintes de paralysie, pour qui les solutions actuelles restent limitées.