La politique sanitaire nationale enregistre deux évolutions notables : une chute marquée des cas de rougeole chez les enfants et une disponibilité accrue des moyens de diagnostic pour les patients souffrant de la maladie cœliaque. Deux annonces faites récemment par le ministre de la Santé, Amine Tehraoui, lors d’une séance parlementaire.
Le premier indicateur concerne la rougeole, dont le taux d’incidence a diminué de plus de 80 % en l’espace de quelques semaines. Ce résultat est le fruit d’une campagne de vaccination ciblée qui a permis de revoir la situation vaccinale de plus de 10 millions de jeunes de moins de 18 ans. Près de 600.000 enfants non protégés ont pu être vaccinés, grâce à une coordination entre plusieurs ministères et un travail de proximité dans toutes les régions du pays. Des formations ont aussi été organisées pour le personnel médical, et des outils de suivi ont été mis en place afin d’assurer une couverture homogène.
Sur un autre registre, le ministère affirme que les structures hospitalières publiques sont aujourd’hui en mesure de détecter la maladie cœliaque, grâce à des tests spécifiques et des examens par endoscopie. Si cette pathologie n’est pas encore reconnue comme affection chronique dans les régimes de couverture, les malades bénéficient néanmoins de soins dans les hôpitaux publics, notamment via l’AMO-Tadamoun. Le traitement repose sur une exclusion stricte du gluten, une contrainte alimentaire qui nécessite un suivi rigoureux.
Ces annonces s’inscrivent dans une logique d’amélioration continue des services de santé, portée par une volonté de prévenir les épidémies, d’identifier précocement les pathologies silencieuses et de garantir un accès équitable aux soins pour l’ensemble des citoyens.