Le Maroc a célébré, ce 15 juillet, le 50e anniversaire de l’arrivée des équipes médicales chinoises. L’événement, organisé au Centre Antipoison et de Pharmacovigilance, a réuni des responsables de haut niveau des deux pays, à commencer par le ministre de la Santé et de la Protection Sociale (MSPS), Amine Tehraoui, le maire de Shanghai, Gong Zheng, et l’ambassadeur de Chine au Maroc, Li Changlin.
Depuis l’envoi de la première mission médicale en 1975, la Chine a régulièrement déployé des équipes de soignants dans plusieurs régions du Royaume. Une coopération discrète mais constante, qui a joué un rôle essentiel dans l’amélioration de l’accès aux soins, en particulier dans les zones reculées.
Le ministre de la Santé a salué « un partenariat fondé sur la confiance, la continuité et des résultats tangibles ». À ses yeux, cette coopération a permis de renforcer les capacités locales, de partager des expertises et de soutenir des établissements marocains en manque de ressources humaines.
Des projets concrets et un avenir commun
En marge de la cérémonie, les échanges entre les deux délégations ont porté sur des dossiers de fond : politiques publiques de santé, gestion hospitalière, médecine traditionnelle et perspectives d’élargissement de la coopération à d’autres secteurs stratégiques.
Plusieurs initiatives ont été annoncées, notamment une campagne chirurgicale pour le traitement de la cataracte à Chefchaouen, l’ouverture d’un centre d’acupuncture à Mohammedia, ainsi qu’une conférence scientifique sur la médecine traditionnelle, réunissant des experts marocains et chinois.
Un documentaire retraçant l’évolution de la mission médicale chinoise au Maroc au fil des décennies a également été projeté à cette occasion.
Une coopération qui s’inscrit dans les réformes en cours
Cette commémoration intervient alors que le Maroc poursuit ses efforts pour transformer son système de santé. Le partenariat sino-marocain s’inscrit pleinement dans cette dynamique, en apportant des solutions complémentaires, qu’il s’agisse d’expertise médicale, de formation ou d’intégration de pratiques alternatives dans les parcours de soins.
Après 50 ans de collaboration, les deux pays affichent leur volonté commune de poursuivre cette relation, dans un esprit de solidarité et d’innovation.
